Imaginé dans les années 80, le projet d’une nouvelle ligne entre Lyon et Turin s’inscrivait dans les nombreux développements de lignes à grande vitesse avec une priorité voyageurs.
Il a été intégré dans les projets d’interconnexions européens ce qui lui permet de prétendre à un financement de l’Europe.
Après l’accident du tunnel du Mont Blanc en 99, ce projet a connu une nouvelle dynamique et a été orienté vers une priorité fret, tout en conservant sa version voyageur avec une desserte, de Lyon aéroport Saint Exupéry à Chambéry.
La forte augmentation du nombre de poids lourds dans la vallée de la Maurienne due à la fermeture du tunnel du Mont Blanc et celle constatée jusqu’en 1994, justifiaient la création d’une infrastructure ferroviaire permettant d’absorber le transport routier des marchandises, polluant et dangereux.
Les nombreuses études concluaient toutes à un niveau de trafic en forte croissance, avec pour conséquence la saturation de la ligne existante ne permettant pas d’accueillir les 80 millions de tonnes de marchandises prévues entre la France et l’Italie pour 2010.
Qu’en est-il en 2013 ?